Un projet de mine de graphite qui soulève de l’opposition

  • Publié le 14 sept. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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C’est un secret de Polichinelle que des minières s’intéressent depuis des années à un secteur de Sainte-Véronique, plus précisément dans le parc régional Kiamika et les terres adjacentes. Avec la minière Northern Graphite qui démontre actuellement son intérêt pour ces lots, plusieurs sont inquiets.
Début juillet, Marie-Claude Provost, directrice générale de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK), a reçu un courriel de Serge Théberge, consultant pour la minière Northern Graphite. Une invitation à le rencontrer. Selon Mme Provost, il était question de l’acquisition de 12 claims sur 489 hectares situés dans le secteur Mousseau Ouest, notamment dans le secteur du lac Fraiser. Le courriel était en copie conforme à des ministères et à la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL).

« M. Théberge indique que nous serons « voisins » même s’ils sont dans le périmètre du parc et non à côté », s’exclame la directrice lors d’une rencontre au siège de la SDRK en présence de Raymond Carrier, président de l’Association des propriétaires du réservoir Kiamika (APRK), et, en visioconférence, de sa conjointe Lise. La SDRK craint pour son projet du pavillon d’accueil à la baie Blueberry situé entre 5 et 8 kilomètres du projet minier.

M. Carrier prend la parole et avoue que ses membres sont inquiets. L’association l’a signifié par un communiqué envoyé le 20 juin dernier à Hughes Jacquemin, chef de la direction chez Northern Graphite.

L’opposition noir sur blanc

La lettre de l’APRK à la Northern Graphite exprime les inquiétudes noir sur blanc.

« Compte tenu d’une forte probabilité que des impacts négatifs soient ressentis tels le bruit, la poussière, la circulation de camions lourds, la détérioration du milieu, la réduction de la biodiversité, l’acidification de la nappe phréatique et des eaux environnantes, les effets sur la santé physique et psychologique; et compte tenu des conséquences négatives de ces impacts sur la quiétude des résidents et la valeur des propriétés, deux éléments majeurs de notre mission, l’APRK a exprimé son opposition à ce projet d’exploitation d’une mine de graphite dans notre voisinage et se joindra à une action concertée visant à faire obstacle à ce développement. »

L’APRK souligne qu’elle ne s’oppose ni à l’extraction de graphite ni au développement de la minière Northern Graphite, « mais pas par une mine ici, précise M. Carrier, car nous sommes avant tout sur un territoire à vocation différente», c’est-à-dire à caractère récréotouristique.

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