Luc Couture, un luthier passionné

Publié le 4 juill. 2025 (Mis à jour le 4 juill. 2025)
Lecture : 2 minutes

Maxim Ouellette-Legault

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Luc Couture nous arbore une guitare qu’il a récemment réparée.

Autodidacte, passionné, curieux de nature, Luc Couture de Mont-Laurier n’a jamais suivi de formation en lutherie, et pourtant, il a réparé plus de 300 instruments au fil des années, par passion.

Depuis plus de quarante ans, il répare, restaure et parfois fabrique des instruments de musique à cordes. Son intérêt pour la musique prend racine dans son enfance. « Chez nous, il y avait toujours des morceaux d’instruments qui traînaient. Ma mère voulait réparer des guitares, mon père était un ouvrier minutieux. Moi, je baignais un peu dans cet univers sans trop savoir où ça me mènerait. » C’est finalement la famille des violons qui suscite sa fascination. « Je me demandais toujours : qui fabrique ça ? Comment c’est fait ? »

Cette curiosité le suit jusqu’à ses 18 ans, âge auquel il démonte entièrement un premier violon de faible qualité dans l’idée de le reconstruire avec plus de soin. À 20 ans, il termine son premier violon fait main. Sans formation, uniquement en s’appuyant sur des lectures, des modèles, et un violon de référence qu’il possédait.

250 violons

Luc Couture estime avoir réparé près de 250 violons. Au total, il estime à 350 le nombre d’instruments qu’il a réparés, principalement des violons, mais aussi des guitares, violoncelles, contrebasses et quelques accordéons. Il a également fabriqué 4 violons, dont un qu’il a offert à sa fille. À une époque, il a même enseigné les bases de la lutherie à un élève qui a construit son propre instrument. M. Couture n’hésite d’ailleurs pas à fabriquer ses propres outils, adaptés à ses besoins précis.

Avec sa formation en foresterie, M. Couture entretient un rapport intime avec le bois. Il connaît les essences, les fibres, la texture. « Depuis que je suis jeune, je travaille le bois avec mon père. Il ne réparait pas d’instruments, mais il avait plein de petits outils, souvent sans nom, que j’utilise encore aujourd’hui. »

Aujourd’hui encore, Luc Couture continue de réparer, toujours avec le même souci du détail et la même passion. Un artisan enraciné dans sa région, dont le travail contribue à faire vibrer les instruments et ceux qui les écoutent.

Même s’il s’aventure parfois dans les guitares électriques ou les réparations d’électronique légère, il reste fidèle à ce qui l’a toujours ému : le violon.

La présidente du conseil administratif de la Caisse Desjardins de la Rouge, Marlène Perrier et la directrice générale par intérim de l’institution, Évelyne Laverdière. Photo prise le 20 mai dernier.
(Photo Medialo - Archives-Ronald McGregor)

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