La chance du débutant de Maxim Ouellette-Legault

  • Publié le 6 oct. 2025 (Mis à jour le 6 oct. 2025)
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Maxim et son père lors de cette journée du 11 novembre 2023.
Maxim et son père lors de cette journée du 11 novembre 2023.

À l’occasion de ce cahier thématique, notre journaliste Maxim Ouellette-Legault vous raconte l’abracadabrante histoire de sa première chasse au chevreuil.

Presque chaque année, le père de Maxim chasse le chevreuil avec ses amis sur ses terres au lac McPike (Malpic pour les intimes), près de Mont-Laurier. Il invite souvent son fils à se joindre à eux, mais se confronte généralement à un refus. Du moins, c’était le cas jusqu’à cette belle journée du 11 novembre 2023…

Deux ans après avoir obtenu son permis d’arme à feu, Maxim se sentait soudainement motivé à l’idée d’aller tester ses habiletés de chasseur. « Je vais aller essayer ça », s’était-il dit.

« Je m’étais installé dans la petite cabane avec des livres. Pour moi, c’était sûr que je n’allais pas voir de chevreuil, alors je pensais en profiter pour lire », partage Maxim. À sa grande surprise, alors qu’il s’installait (pourtant bruyamment, précise-t-il), il a aperçu de nombreuses femelles en train de se restaurer dans une mangeoire, située à quelques mètres seulement de la cache.

Puis, tout d’un coup, les biches sont devenues tendues. « Elles se sont mises à courir. J’ai pensé que quelque chose les avait effrayées », explique Maxim. Sans se poser plus de questions, il a continué de s’affairer à sa tâche… Jusqu’à ce qu’il constate la présence d’une majestueuse bête : « Un beau buck ! » Toute une surprise pour Maxim, qui non seulement ne s’était pas soucié d’être discret, mais qui n’était là que depuis une vingtaine de minutes. « Ben voyons que je fais autant de bruit et que lui mange tranquillement ses carottes », se souvient-il avoir pensé.

Persuadé qu’il n’arriverait pas à toucher le chevreuil, il a sorti son cellulaire pour le photographier et ainsi avoir au moins une preuve de l’avoir croisé. Ensuite, alors qu’il s’emparait de son arme, un doute s’est installé en lui. Et s’il faisait une erreur ? S’il omettait un détail de la règlementation ? Après s’être assuré que le panache comptait le nombre de pointes requis, il a finalement décidé de passer à l’action coûte que coûte : « Ça n’arrive pas tous les jours qu’après seulement une demi-heure de chasse on ait une telle opportunité. »

Le néophyte, donc, vise sa proie : d’une balle dans la tête, la bête tombe net. Maxim, à la fois surpris et fier de son coup, appelle aussitôt son père pour qu’il vienne le rejoindre. « Il ne me croyait pas ! Il pensait que je le niaisais », affirme-t-il en riant. « Depuis ce temps-là, on m’appelle le sniper ! »

Malgré que cette aventure de chasse relève de l’incroyable, elle n’a pas transformé Maxim en un passionné de chasse. « Je n’ai pas eu la piqure, même si ça a été une belle expérience. Ça reste quelque chose d’enlever la vie à un animal aussi majestueux. Ça m’a rendu un peu triste quand je l’ai vu par terre. Mais bon, je pense quand même que c’est une expérience que doit vivre tout Lauriermontois à un moment de sa vie ! », explique-t-il en souriant.

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