Gare de Mont-Laurier : des citoyens forment un comité de protection

  • Publié le 30 mai 2025 (Mis à jour le 3 juin 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Des citoyens se rencontrent pour discuter de l’avenir de la gare. 
Photo gracieuseté – Patrick Divaret
Des citoyens se rencontrent pour discuter de l’avenir de la gare. Photo gracieuseté – Patrick Divaret

Le 26 mai en après-midi, une cinquantaine de citoyens se sont rencontrés pour discuter de l’avenir de la gare et former un comité pour la protection du bâtiment historique.

C’est Jacques Dumont qui a organisé la rencontre. Pour ce dernier, il était primordial que les défenseurs de la gare s’unissent pour mieux se faire entendre par la MRC d’Antoine-Labelle, la Ville de Mont-Laurier et le ministère des Transports. « Pour moi la gare c’est notre histoire et si on détruit la gare on détruit notre histoire. Ce bâtiment fait partie de notre identité. Sans la gare, Mont-Laurier ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. »

Toujours selon ce dernier, la plupart des gares qui bordent la piste cyclable du P’tit Train du Nord ont été sauvées par l’action de citoyens.

« Celle de Prévost, des personnes se sont opposées à la démolition et ont réussi à la sauver grâce à des idées ingénieuses. Par exemple, des citoyens décidaient d’acheter une fenêtre ou une brique. Tout le monde investissait. Il y a de bonnes idées et du bon vouloir, il suffit de cogner aux bonnes portes. »

Il raconte aussi que lors de cette rencontre, on comptait un ancien employé de la Ville de Mont-Laurier ainsi qu’un architecte.

Dumont s’est dit notamment attristé du sort du tracel, ce pont de plus de 110 ans, qui s’élève au-dessus du ruisseau Villemaire. Il a comparé le sort de la structure à celle de la gare. « Il y aurait eu moyen de la sauver en faisant des réparations chaque année, mais le MTQ et la ville et la MRC s’en lavent les mains. Maintenant, il est trop tard. Ils se lancent la balle, car personne ne voulait payer la facture. C’est la même chose avec la gare. »

Parmi les autres citoyens présents lors de cette rencontre, on compte Patrick Divaret. Ce dernier note que d’émouvants témoignages ont été partagés lors de cette rencontre. Pour M. Divaret, le terrain de la gare n’a pas la même valeur sans son bâtiment d’origine. « Notre affaire ce n’est pas le terrain de la gare, mais bien la gare elle-même. »

Au moment d’écrire ces lignes, le comité s’était mis d’accord pour se rencontrer le 2 juin, à nouveau devant la gare. L’idée est d’élaborer un plan pour la rencontre de la MRC d’Antoine-Labelle du 14 juin, à propos de l’avenir du terrain de la gare.

Une rencontre sur l’avenir du terrain

La MRC d’Antoine-Labelle invite la population à prendre part à une grande consultation publique sur l’avenir de la gare de Mont-Laurier, le 14 juin, entre 10h et 14h, sur le site de la gare, au 700 rue Vaudreuil.

L’organisation souhaite mobiliser la communauté afin d’imaginer les usages futurs du terrain. « Les idées recueillies orienteront les prochaines étapes de développement de cet espace. Une équipe sera sur place pour échanger avec vous et recueillir vos propositions », partage la MRC.

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