Femme des bois : Delphine De Pierre, entre passion et expertise sur l’orignal

  • Publié le 22 août 2025 (Mis à jour le 22 août 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Delphine De Pierre avec son père.
Photo gracieuseté – Delphine De Pierre
Delphine De Pierre avec son père. Photo gracieuseté – Delphine De Pierre

Dans la région des Laurentides, la chasse à l’orignal attire chaque automne de nombreux adeptes, et Delphine De Pierre fait partie de ces passionnés.

Résidente de Mont-Laurier, Delphine De Pierre est une chasseuse expérimentée, ainsi qu’une biologiste et une ancienne chercheuse sur la tique d’hiver de l’orignal. Elle allie connaissances scientifiques et savoir-faire pratique en forêt.

Delphine chasse depuis l’âge légal de 12 ans. Initiée par lui dès l’adolescence, elle a rapidement intégré cette activité comme une tradition familiale. Aujourd’hui, elle poursuit cette passion en compagnie de ses proches : son père, sa mère, son conjoint et quelques amis fidèles.

Des moments marquants

Parmi ses souvenirs, Delphine évoque la première fois qu’elle a vu un orignal en situation de chasse : « Nous étions sur le bord d’un lac. Pendant que je parlais avec mon père, j’ai regardé de l’autre côté et c’était la première fois que j’en voyais un. J’étais un peu trop fébrile pour viser. » Même si elle n’a pas été celle qui a tiré, elle garde en mémoire l’observation, l’émotion et le cadre naturel.

Une connexion avec la nature

Pour Delphine, la chasse va bien au-delà de la récolte : « Quand tu passes des heures dans le bois, tu vois une faune magnifique, comme des chouettes ou encore des renards. Ce sont des choses qu’on ne voit pas autrement. »

Delphine chasse aussi le petit gibier.
Photo gracieuseté – Delphine De Pierre

Une expertise scientifique

Titulaire d’une maîtrise en biologie, Delphine a participé à un vaste projet de recherche sur la tique d’hiver de l’orignal. Ce parasite externe, qui se fixe sur la peau, peut affaiblir l’animal, surtout les jeunes, en se nourrissant de son sang durant l’hiver. « Leur premier hiver, c’est vraiment difficile, parce qu’ils n’ont pas beaucoup accumulé de réserves. Ajoutons à cela les tiques qui boivent leurs sangs », explique-t-elle. Les recherches menées, bien que préliminaires au Québec, montrent que cette tique peut contribuer à la mortalité de jeunes orignaux dans certaines régions et certaines années. Toutefois, sa présence n’empêche pas la consommation de la viande. « C’est un parasite externe. Il n’y a vraiment pas de problème. », explique l’ancienne chercheuse.

Objectifs et conseils

À l’approche de la saison, Delphine espère récolter un orignal, mais son objectif principal reste de vivre de beaux moments en famille et entre amis. Aux nouveaux chasseurs, elle recommande. « Ne pas se décourager si on n’a pas de récolte. Ce qui compte c’est le moment. »

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