Valmore Lemire : Passionné de chasse à 99 ans

  • Publié le 14 nov. 2025 (Mis à jour le 14 nov. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Photo gracieuseté – Enrica Mammoli
Photo gracieuseté – Enrica Mammoli

Valmore Lemire, 99 ans et résidant à Kiamika, prouve qu’il n’y a pas d’âge pour vivre sa passion : cette année encore, il revient victorieux de sa chasse au chevreuil.

Originaire de Nicolet, M. Lemire chasse depuis l’enfance. Chaque automne, il abat un chevreuil et perpétue ainsi une tradition familiale vieille de plus de trois siècles.

Le chasseur d’expérience est installé depuis plusieurs décennies dans la région de Mont-Laurier et, depuis une quinzaine d’années, c’est à Kiamika qu’il s’aventure dans les bois à la recherche du gibier.

Valmore Lemire a vu passer les époques, mais il n’est pas question pour lui de rester à la maison pendant la saison de la chasse. Malgré ses 99 ans, il garde encore bon pied, bon œil : « Je suis encore en forme.» Par ailleurs, son amour du plein air ne s’arrête pas à la chasse : l’été, il est très friand de pêche. L’hiver, il préfère rester au chaud, mais les souvenirs de ses aventures passées continuent de l’animer.

Une approche pleine de sagesse

Quand on lui demande le secret d’une bonne chasse, la réponse de M. Lemire est aussi simple que pleine de sagesse : « Tu t’assis dans le coin, puis tu ne grouilles pas. Un chevreuil, si tu ne fais pas de bruit, il va venir vers toi. » Une philosophie axée sur la patience et la tranquillité, forgée par des décennies passées en forêt.

Cette année, Valmore Lemire a abattu son chevreuil sans bavure, ni pour lui ni pour l’animal. « Il est tombé, puis il n’a pas grouillé d’une patte. » Pour M. Lemire, il est essentiel que la bête ne souffre pas.

Le 18 mai 2026, M. Lemire soufflera ses 100 bougies, mais d’ici là, il peut déjà se vanter d’un exploit peu commun : avoir abattu un chevreuil encore une fois cette saison. « Ah, ça a été bien, c’est comme le paradis de la chasse ici », lance-t-il avec un sourire.

Valmore Lemire prévoit d’ailleurs retourner à la chasse l’an prochain si les circonstances le permettent. Et s’il y retourne, ce sera comme chasseur centenaire — un titre qui fera de sans aucun doute de lui une véritable légende locale.

 

Une histoire de famille

Avant de prendre sa retraite, Valmore Lemire exerçait le métier d’armurier. Pendant plusieurs décennies, il a réparé des armes à feu et divers outils mécaniques pour les chasseurs du coin. « Quelqu’un avait un fusil à réparer, il m’appelait. J’avais tout l’équipement chez moi pour faire ça. Le problème, c’est que les gars attendaient toujours la veille de la chasse pour faire réparer leur fusil ! » se remémore-t-il, amusé. Véritable artisan du métal, il a appris le métier auprès de son beau-père, lui-même armurier dans les années 1940.

Ce savoir-faire, comme sa passion pour la nature, s’est à son tour transmis dans la famille. « Mes garçons chassent tous », dit fièrement M. Lemire. Issu d’une longue lignée de chasseurs, M. Lemire souligne que la tradition de la chasse au chevreuil remonte à bien loin : « Les Canadiens français, ce sont des chasseurs », affirme-t-il. Sa famille, raconte M. Lemire, chasse depuis 1664 — une passion qui s’est transmise de génération en génération.

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