Reconnaître les signes de détresse pour mieux lutter contre le suicide

  • Publié le 10 févr. 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Clément Bolano

Parmi les signes de détresse psychologique, on peut citer des changements d’humeur brusques, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, des troubles du sommeil, ou même des changements notables dans les habitudes alimentaires.
La capacité à reconnaître et comprendre les signes d’alerte est essentielle pour prévenir un drame. Comme le souligne Hugo Fournier, PDG de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), « le suicide sera toujours un combat au niveau des mythes et des réalités ».

Les idées suicidaires sont souvent un cri d’alarme signalant une détérioration de la santé mentale. De la déprime passagère à des plans bien élaborés, ces pensées intrusives prennent diverses formes. Ces dernières ne naissent pas du vide, mais sont le résultat d’une accumulation de difficultés, qu’il s’agisse de problèmes de santé mentale, de dépendances, ou d’un sentiment de désespoir profond, comme le souligne la plateforme gratuite d’aide en ligne suicide.ca.

Parmi les signes de détresse psychologique, on peut citer des changements d’humeur brusques, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, des troubles du sommeil, ou même des changements notables dans les habitudes alimentaires.

Le désespoir, quant à lui, surgit lorsque toutes les issues semblent bloquées, laissant la personne avec un sentiment d’impuissance et une impression d’être un fardeau pour elle-même comme pour son entourage.

Des signes qui ne mentent pas

Des propos inquiétants comme « vous serez bientôt débarrassés de moi », un intérêt soudain pour la mort, ou encore la préparation d’un testament et le règlement d’affaires personnelles sont autant de signaux qui ne doivent pas être ignorés. Parfois, un regain d’enthousiasme ou un calme soudain après une période de grand découragement peut indiquer que la personne a pris une décision tragique.

Face à ces signes, l’approche à adopter est directe, mais empathique. « Il faut poser la question: est-ce que tu penses au suicide », conseille le directeur de l’AQPS.

L’accompagnement de ces personnes dans la recherche d’aide psychologique est fondamental. Des ressources comme suicide.ca et la ligne d’assistance 1-866-APPELLE sont disponibles pour offrir soutien et conseils, tant aux personnes en détresse qu’à leurs proches.

« On compte trois suicides par jour au Québec, c’est énorme », martèle M.Fournier. En étant vigilant et en intervenant rapidement, chacun a un rôle à jouer dans la construction d’un Québec où la souffrance ne dure pas une vie.

 

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