L’OBNL du CPE Les enfants racines tient son assemblée de fondation

Publié le 6 juill. 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Maxim Ouellette-Legault

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Le 22 juin, les membres du comité administratif du projet de CPE Les enfants racines se sont réunis pour fonder officiellement l’OBNL du CPE du même nom, une étape charnière dans l’élaboration du projet.
L’OBNL a été créé dans le but de déposer au ministère de la Famille le projet de création d’un tout nouveau CPE, Les enfants racines, qui se trouverait dans la municipalité de Lac-des-Écorces. Le ministère a récemment ouvert un appel d’offres, où il est possible, entre le 15 juin et le 15 juillet, de déposer un projet de CPE.

L’équipe du CPE Les enfants racines souhaite mettre en place un CPE de 60 places en premier lieu, alors que le ministère a débloqué 20 places dans la MRC d’Antoine-Labelle. « Qui ne risque rien n’a rien. On le dépose quand même au ministère pour sonner des cloches et dire qu’on a besoin de ça ici », souligne Cinthia Randlett.

Pour la réussite du projet, « On est dépendant de la réponse du ministère. Depuis un an et demi, on organise des rencontres avec le comité tous les mois. On travaille fort avec des parents investis », explique Cinthia Randlett.

C’est 7 femmes qui faisaient partie du comité provisoire. Pour ce qui est des membres du nouveau comité de l’OBNL, on accueille quelques nouveaux membres et 5 parents. « Certains parents qui siégeaient sur le comité provisoire ne peuvent plus siéger sur celui-ci, car leurs enfants sont désormais à l’école maternelle. Nous avons besoin de nouveaux parents pour reprendre le flambeau et qui auront la possibilité que leur enfant fréquente le milieu », ajoute Mme Randlett.

Pédagogie par la nature

Le projet a été déposé le 21 juin, journée du solstice d’été et Journée nationale des peuples autochtones, une symbolique du projet influencé par la pédagogie par la nature. « Nous voulons créer un milieu sécuritaire pour les peuples autochtones et établir un partenariat avec eux. Certains n’osent pas sortir de leur communauté, car il n’y a pas de lieu sécurisant pour laisser leurs enfants », mentionne Cinthia Randlett, qui est à l’origine du projet.

Toujours au sujet de la pédagogie par la nature, Mme Randlett ajoute que « La pédagogie par la nature a des bienfaits pour tous, aussi pour les enfants qui ont des besoins particuliers ».

Un besoin criant dans les municipalités

Cinthia Randlett ajoute que les besoins pour un CPE se font sentir dans les petites municipalités. « Centraliser le tout au centre-ville de Mont-Laurier ne répond pas aux besoins de toute la population », illustre-t-elle. Comme exemple, elle mentionne le cas d’un employé de Rivière-Rouge, résidant à Mont-Laurier, et note que le CPE de Lac-des-Écorces serait bien positionné pour des situations similaires. « Ce n’est pas que pour les parents de Lac-des-Écorces. »

Elle mentionne aussi que la municipalité est en pleine expansion et qu’il s’agit de la plus jeune municipalité de la MRC d’Antoine-Labelle en moyenne d’âge, ce que confirmait le maire Pierre Flamand en juin 2022. « La moyenne d’âge est de 44 ans, c’est une municipalité de jeunes familles. Un autre argument qui prouve que nous avons besoin d’un CPE. »