Le projet de la baie Blueberry est une fois de plus expliqué…

Une fois de plus en moins de trois ans, la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) présentait le 9 juillet son projet de développement de la baie Blueberry. Cette fois, la foule était au rendez-vous. La rencontre de trois heures a permis de mettre à jour le projet et de laisser la parole aux citoyens, essentiellement des résidents de la rive sud du parc.
La direction de la SDRK a invité Jocelyn Campeau, directeur de l’aménagement à la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) et observateur à la SDRK. Le maire de Rivière-Rouge Denis Lacasse présidait la rencontre avec, autour de lui, des cadres de la municipalité pour faire le suivi de l’assemblée, ainsi que le conseil administratif de la SDRK.

M. Campeau a présenté en long et en large son apport à la SDRK et les parcs régionaux de la MRCAL, par le biais des règlements, etc. S’en suit un survol historique de la SDRK et une intervention de Daniel Miron, un citoyen de la montée Miron, qui, comme le maire Lacasse, a vu les changements au réservoir au cours des décennies. La mission de l’organisme a été présentée à la centaine d’âmes présentes.

Une première période de questions a permis de conclure que c’est littéralement la suite de celles tenues à l’assemblée du conseil le 6 juillet au même endroit, à la salle Ste-Véronique. Ce sont les propriétaires de la rive sud, ceux de la montée Morin, qui déplorent le manque de transparence de l’organisme et exigent plus de moyens pour freiner l’attitude de certains utilisateurs du plan d’eau, etc. La ville comme l’organisme a répondu qu’ils allaient se pencher sur ses requêtes. « On en a pris bonne note », comme le maire a répondu à plusieurs reprises.

Après quoi, la rencontre a repris de plus belle avec la présentation du plan d’aménagement et gestion (PAG) 2019-2023.

Développement d’un pôle

L’assistance apprend que le plan autorisé déterminant les développements projetés sur 5 ans est approuvé par le CA de l’organisme, la MRCAL et quatre ministères: MAMH, MELCC, MERN et MFFP.

Puisque la rencontre est axée sur le développement de la baie Blueberry, la directrice générale de la SDRK, Marie-Claude Provost, présente en premier lieu le pavillon d’accueil bâti de bois rond à la scandinave, un pavillon quatre saisons bâti loin de la frayère et à des mètres du rivage, en fait, invisible sur l’eau. C’est à cet endroit que se font les départs de canot-camping. Tout près seront construits quatre camps rustiques et cinq prêts-à-camper. Sans oublier le parc de stationnement.

Retombées

Le parc est de plus en plus populaire. Cela apporte des retombées directes et indirectes qui doivent souligner. C’est un investissement de 2,5 M$ en emplois directs et indirects. À cela s’ajoute la consolidation de 10 emplois annuels.

Mme Provost indique que la SDRK bénéficie d’aides financières importantes, dont de Tourisme Québec (816 000$), Développement économique Canada (590,000$), Desjardins (250 000$), la MRCAL (100 000$), le MAMH (100 000$) de la SADC et le CLD. De la ville de Rivière-Rouge, elle perçoit 36 984$ chaque année, une somme investie dans la masse salariale. S’ajoute 50 000$ dans le projet de la baie Blueberry, notamment pour la plateforme panoramique et les sentiers de ski de fond et de randonnées, etc.

La SDRK compte sur 22 employés pour la saison 2022, dont 14 sont de Rivière-Rouge, de ce nombre 10 habitent le secteur Ste-Véronique.

Visiter les sites de la SDRK et la MRCAL pour plus d’information sur le parc régional.