Inauguration de la Tour du Garde-Feu à la Montagne du Diable

Le 18 janvier, le Parc régional Montagne du Diable a officiellement inauguré la Tour du Garde-Feu, dans le cadre du Festival Ski et raquette.
C’est en matinée du samedi 18 janvier 2025 que le Parc régional Montagne du Diable a officiellement inauguré sa récente tour d’observation, située au sommet de la montagne à côté du relais.

On comptait parmi les invités Diane Sirard, mairesse de Ferme-Neuve et présidente du conseil d’administration du parc, Daniel Bourdon, maire de Mont-Laurier et Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides–Labelle. « Soyons fiers de notre joyau », avait notamment souligné cette dernière, lors de la coupe du ruban.

Avec la tour d’observation, la Montagne du Diable a mis en place le système de navette, d’abord testé à l’hiver 2024, qui permet le transport de passagers vers le sommet. Dans la foulée, le parc a rénové le relais en 2023, un petit restaurant que l’on retrouve au sommet de la montagne, juste à côté de la tour d’observation.

L’ensemble de ces projets s’élève au coût de 1,2 M$. On compte parmi les subventions un montant de 500 000$ issu du Fonds pour les expériences canadiennes, ainsi qu’un montant issu du Fonds régions et ruralité de la MRC d’Antoine-Labelle.

Une inauguration officielle en 2025

C’était pour inaugurer la réalisation de l’ensemble de ces projets que le parc a choisi de couper le ruban en hiver 2025. « Quand nous avions fini la construction, nous n’avons pas fait l’inauguration, car nous voulions l’inaugurer en hiver avec la navette, dans le cadre du Festival Ski et raquette », mentionne Isabelle Legault, directrice générale du parc.

Festival Ski et Raquette

En effet, le parc était en effervescence en cette journée du 20 juillet, car en plus de l’inauguration officielle, le parc accueillait de nombreux visiteurs pour son Festival Ski et Raquette. Il était possible de voir de motoneigistes, des skieurs et des raquetteurs, un peu partout sur la montagne. Pour les plus jeunes, il y avait même un atelier de construction d’igloo.

Les mésaventures de la tour

Mme Legault raconte que de construire une tour au sommet de la montagne était un sacré défi. Elle raconte qu’il a été difficile de monter au sommet les matériaux requis pour la construction de la tour. « Quand nous avons monté la structure d’acier de la tour, qui est un chargement lourd, la remorque a glissé lors de l’avant-dernière montée. On aurait pu perdre le chargement au complet. Néanmoins, nous étions bien préparés et notre équipe a réussi à remettre la remorque sur la piste.

Brève histoire de la tour du Garde-Feu

Construite en 2022, cette tour d’observation ne portait pas encore de nom. Elle a été nommée la Tour du Garde-Feu, en mémoire à l’ancienne tour d’observation des incendies, qui était autrefois située sur cette même montagne.

La première tour du Garde-feu était une tour en bois, avec un chalet à la base. Elle était utilisée par un garde-feu, qui était en fonction de 30 à 60 jours. À l’époque, ce garde-feu était les yeux qui servaient à prévenir les feux de forêt dans la région.

Même si cette première tour a été démantelée dans les années 60, il est encore possible de trouver les ancrages sur l’un des sommets de la montagne. La nouvelle tour, quant à elle ne se trouve pas sur le même sommet que l’ancienne.

On retrouve notamment à la base de cette nouvelle tour un texte sur l’histoire de l’ancienne tour du Garde-Feu. Ce texte a été écrit par le parc, en collaboration avec Diane Sirard. « Laisser une trace de culture à nos plus jeunes sur l’histoire de la montagne, pour moi c’est vraiment important », a souligné Mme Legault.

Un atout pour l’économie régionale

Avec la tour d’observation, la navette et la réfection du relais, le maire de Mont-Laurier et préfet de la MRC d’Antoine-Labelle, Daniel Bourdon, n’a pas hésité à souligner l’importance de ces projets pour l’économie régionale. « Tout le monde y trouve sa place, c’est la beauté du parc régional. Dans la région, de nombreuses personnes gagnent leurs vies grâce au plein air, à la raquette, le ski de fond. Ces projets attirent de nouveaux touristes qui contribuent à favoriser l’économie régionale. »