Grève des syndiqués : Rivière-Rouge réagit

Publié le 5 sept. 2025 (Mis à jour le 5 sept. 2025)
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Salle de rédaction

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(Photo Medialo - Ronald McGregor) — (Photo Medialo – Ronald McGregor)

Suite à l’annonce le 4 septembre d’une grève de sept jours des employés syndiqués du Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 2867, la Ville de Rivière-Rouge réagit via un communiqué le lendemain.

« Ayant déposé sa dernière offre le 30 mai dernier, la Ville demeure ferme sur ses propositions salariales, offrant au total 27 % d’augmentation sur cinq ans. Par ailleurs, les représentants du comité patronal insistent, ils sont toujours ouverts à reprendre les discussions pour finaliser le libellé de la convention dès que le Syndicat sera disposé à accepter les propositions salariales finales de la Ville.»

« La Ville maintient le même discours à l’exécutif syndical depuis qu’elle a été informée du refus de son offre : nous pourrons reprendre les négociations sur les éléments non monétaires de la convention à condition que l’offre finale à 27 % sur cinq (5) ans pour les salaires soit acceptée. Autrement, les parties travaillent dans le vide puisque le conseil municipal n’a pas l’intention de majorer les augmentations salariales. »

« Bien que l’exécutif syndical souhaite planifier une rencontre pour poursuivre les négociations, la condition préliminaire pour que celles-ci reprennent n’est pas remplie: le Syndicat ne démontre aucune intention d’accepter cette offre finale pourtant généreuse. »

« La Ville ne saurait être plus claire; la balle est dans le camp du Syndicat. Dès que le pourcentage d’augmentation sera accepté, les négociations pourront reprendre promptement et il y aura une lueur d’espoir de pouvoir conclure cette négociation rapidement. »

« Parallèlement, des bruits de plus en plus grandissants courent dans les couloirs de l’hôtel de ville à l’effet que plusieurs membres du personnel syndiqué (à l’opposé de leurs représentants syndicaux) sont disposés à accepter l’offre monétaire finale proposée. Si tel est le cas, il serait temps d’en informer l’exécutif syndical pour que nous puissions clore cette négociation qui perdure depuis trop longtemps déjà. Manifestement, le personnel syndiqué ne semble pas être consulté et/ou informé de manière suffisante et transparente concernant le conflit et l’état des négociations. »

« Depuis ce temps, la Ville est prise en otage sous les moyens de pression grandissants, en ajoutant maintenant l’annonce d’une grève de sept jours, soit du 12 au 18 septembre prochain, qui privera les riverougeois et riverougeoises de la majorité des services municipaux (incluant entre autres le centre sportif, les salles communautaires, les bibliothèques et les bâtiments de services), puisque seuls les services essentiels seront maintenus. »

Le texte annoncant la grève et publié le 4 septembre :