Denise Plourde-Roose, fière citoyenne de Mont-Blanc et de la planète Terre

  • Publié le 4 mars 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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Audrey Beauséjour


Depuis 1996 dans les Laurentides, Denise Plourde-Roose profite d’une vie pleine et sereine. Auparavant, elle avait fait avec son mari presque 2 fois le tour du monde et ne cache pas ses origines modestes sur une ferme à Métabetchouan, au Lac-Saint-Jean. Aujourd’hui, elle s’implique dans la région et reste à l’affut.

Travailleuse sociale retraitée de 83 ans, elle a toujours une vie trépidante. Elle se rend à presque toutes les séances du conseil municipal de là où elle habite, Mont-Blanc. Son implication, elle l’a vécue dès son arrivée avec une histoire de voisinage avec la carrière sablière Gauthier. Ensuite, elle s’est impliquée pour le changement de nom de la municipalité de Saint-Faustin-Lac Carré à Mont-Blanc. Pour elle, il s’agissait surtout de réconciliation entre les deux entités de départ : Saint-Faustin et Lac Carré, en 1996.
Son combat actuel, le zonage. « Je sourcille presque automatiquement aux demandes de dézonage[..] On a vraiment un conseil municipal plus ouvert et qui va bien utiliser la technologie pour montrer où sont les demandes. À la dernière séance, il y a eu refus d’une demande. Avant cette administration et, pendant des années, j’étais toute seule dans la salle où il y avait une seule autre personne», se souvient-elle.

Les animaux et l’environnement

Cette dame aux multiples intérêts aime aussi les animaux. « Je suis impliquée avec les animaux, je travaille avec la SPCA. On s’occupe des chats errants qu’on fait stériliser par un de leur programme.» Une fois l’intervention terminée, elles les remettent dans leur milieu et leur engagement c’est de les nourrir à leur frais et avec des dons ponctuels de la SPCA. Pour elle, les animaux, c’est important : « Parce que, nous les humains, on est responsable de tout ce qui se passe au niveau des animaux. »
Elle est aussi préoccupée par l’environnement, surtout par la situation de l’eau potable à cause du développement rapide des milieux qui l’entourent. « À toutes les séances ou presque, je demande : où en sommes-nous avec la réponse à la demande en eau potable. Ils disent qu’ils suivent ça de près. Il faut continuer à poser la question. »

Rester alerte

Mme Roose fait partie d’un groupe qui s’appelle les Quiz qui existe depuis 1997. « On se réunit, on prépare des questions et on utilise des quiz qui existent pour faire fonctionner la matière grise et pour apprendre. C’est ouvert à tout le monde, mais c’est plutôt des retraités qu’on a. […] La matière grise, il faut lui lancer des défis continuellement, essayer de se rappeler de plein de choses. Quand on vit seule, c’est encore plus important de faire travailler les méninges à plusieurs » .
Vive d’esprit et concernée par l’avenir, Denise Plourde-Roose a fait le choix de ne pas avoir d’enfant. « C’est sûr qu’il y a énormément de pressions de toutes parts. J’ai des neveux et nièces avec qui j’ai beaucoup de liens. »
L’âge et les difficultés de la vie n’arrêtent visiblement pas cette dame que les gens continueront de voir au conseil de ville.

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