Bien planifier le travail au froid

  • Publié le 13 janv. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
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Médialo

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) souhaite rappeler l’importance de faire preuve de vigilance et d’appliquer des mesures de prévention afin de protéger la santé et la sécurité des travailleurs des Laurentides.
Lorsque la température est inférieure à 5 °C, l’exposition au froid a des effets directs sur la santé, rappelle la CNESST.  Elle peut causer l’hypothermie ou provoquer des lésions aux doigts, aux orteils, au nez, aux joues et aux oreilles. « Il est alors impératif de faire preuve de vigilance », mentionne-t-on dans le communiqué de l’organisme.

Dans des conditions de froid, l’employeur se doit de mettre en place des mesures préventives afin d’assurer un environnement de travail sécuritaire. Selon les tâches à exécuter, il peut s’agir de chauffer le poste de travail ou rendre disponibles des abris chauffés et des boissons chaudes, de recouvrir les poignées et les barres métalliques d’un isolant thermique, de réorganiser le travail pour accomplir les tâches prévues à l’extérieur durant les périodes les plus chaudes de la journée ou encore d’alterner les périodes de travail et de réchauffement.

De leur côté, les travailleurs doivent appliquer ces mesures et surveiller, sur eux-mêmes et sur leurs collègues, les signes de gelures ou d’hypothermie : sensation de picotement, engourdissement graduel, perte progressive de la sensibilité, rougeurs avec plaques blanches inégales, peau blanche, glacée, cireuse et parfois dure.

Exposition au monoxyde de carbone

Aux risques liés au travail par temps froid s’ajoute l’exposition au monoxyde de carbone puisque certains milieux de travail utilisent des unités de chauffage temporaires alimentées par un combustible qui peuvent émettre du monoxyde de carbone. « Ce gaz asphyxiant sans couleur, sans odeur et sans saveur peut causer des intoxications graves allant jusqu’à la mort. En moyenne, près de 70 % des intoxications au monoxyde de carbone surviennent d’ailleurs entre novembre et mars », indique la CNESST dans son communiqué. Ainsi, il est essentiel d’entretenir régulièrement les équipements, les outils et les véhicules à combustion interne afin de les maintenir en bon état. D’autres mesures efficaces pour réduire le risque d’exposition au monoxyde de carbone sont l’évacuation extérieure des produits de combustion, la ventilation adéquate du lieu de travail et la surveillance de la concentration de monoxyde de carbone à l’aide de détecteur de gaz à usage industriel.

À propos de la CNESST

La CNESST vise à offrir aux employeurs et aux travailleurs une porte d’entrée et une expertise en matière de normes du travail, d’équité salariale et de santé et de sécurité du travail. Elle a notamment pour mission de gérer le Fonds de la santé et de la sécurité du travail, un fonds entièrement autofinancé dont elle est fiduciaire.

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