L’Eucalyptus : un projet qui prend racine

Les membres du Club de l’âge d’or Arc-en-ciel remettant un chèque de 7000$ à L’Eucalyptus.
Les membres du Club de l’âge d’or Arc-en-ciel remettant un chèque de 7000$ à L’Eucalyptus.

Écrit en collaboration avec Maxim Ouellette-Legault

 

Officiellement mis sur pied au printemps dernier, le projet de L’Eucalyptus vise la création d’une maison de soins palliatifs à Mont-Laurier.

Grâce à cette maison de soins palliatifs, les résidents des Hautes-Laurentides nécessitant des soins de fin de vie pourront bénéficier d’un endroit calme, adapté à leurs besoins et à ceux de leurs proches. On projette que jusqu’à six personnes pourront être admises à la fois.

« C’est un besoin pour la communauté des Hautes-Laurentides. Ça prend des services de proximité. [Les services semblables] les plus proches pour les personnes en fin de vie sont à Mont-Tremblant, en Abitibi ou en Outaouais. Ça fait loin pour les familles », explique Francine Laroche, administratrice au sein du CA de L’Eucalyptus.

La semaine passée, sur sa page Facebook, L’Eucalyptus annonçait officiellement que la construction s’effectuerait sur un terrain offert par la Ville de Mont-Laurier. Situé sur les terres ayant autrefois appartenu aux Bénédictines, ce terrain retiré en bordure de rivière, à l’extrémité de la rue Laviolette, possède selon les membres du CA toutes les qualités nécessaires au répit des usagers et de leur famille.

 

S’armer de patience

Les membres du conseil d’administration de L’Eucalyptus somment toutefois la population de s’armer de patience : un tel projet nécessitant temps et argent, on devra attendre environ 5 ans, peut-être plus, avant d’inaugurer la maison.

« Mais il reste encore beaucoup à faire avant de construire », rappelle Karine Sabourin, vice-présidente. Le coût total du projet étant évalué à près de 5 millions de dollars, sans compter les dépenses récurrentes d’environ 500 000 $ par année pour le fonctionnement de l’organisme, L’Eucalyptus est encore à l’étape de chercher du financement.

On multiplie donc les levées de fond et les activités de financement : récupération de bouteilles, partenariats avec les commerces et les entrepreneurs locaux, vente de cartes de membre, spectacle d’humour, soupers-bénéfice… D’ailleurs, le 15 novembre prochain se tiendra la première édition du Grand bal annuel à la salle du Cœur immaculé de Marie. Ce gala, aux airs de la série Bridgerton, réunira orchestre, souper gastronomique du Domaine des Hauts-Bois, encan silencieux et plusieurs surprises. « Les activités sont offertes à différents coûts, pour les différents moyens de la population. Pour certains, le bal ne conviendra pas, mais un spectacle d’humour oui », explique l’administratrice Francine Laroche.

 « Quand une personne se trouve avec des professionnels, dans un milieu approprié, ça fait toujours de meilleures fins de vie. Ça rend aussi le deuil moins lourd à porter pour ceux qui les ont accompagnés. »

– Charles Paquette

 

La région mobilisée

L’élan communautaire autour de L’Eucalyptus ne cesse de croître. Le Club de l’âge d’or Arc-en-ciel de Notre-Dame-de-Pontmain a récemment versé un chèque de 7 000 $ à l’organisme grâce à un souper-bénéfice qui a réuni près de 200 participants. De tels gestes, répétés un peu partout dans la région, donnent à l’équipe L’Eucalyptus l’énergie de poursuivre la mission. Pour la vice-présidente Karine Sabourin, chaque don, petit ou grand, est porteur d’espoir : « On bâtit pierre par pierre. Chaque activité, chaque billet vendu, chaque bouteille retournée nous rapproche du but. »

L’Eucalyptus a aussi franchi récemment les 1000 cartes de membres vendues. « On est vraiment fiers », partage à ce sujet Charles Paquette, secrétaire-trésorier. En tant que médecin, il considère que le projet de L’Eucalyptus est d’une importance capitale pour la région. « Quand une personne se trouve avec des professionnels, dans un milieu approprié, ça fait toujours de meilleures fins de vie. Ça rend aussi le deuil moins lourd à porter pour ceux qui les ont accompagnés. »

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