Un nombre record d’enfants ont besoin d’un petit-déjeuner à l’école

  • Publié le 28 août 2025 (Mis à jour le 28 août 2025)
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Photo Pexels
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Le Club des petits déjeuners observe un nombre record d’enfants fréquentant les programmes qu’il soutient alors que les élèves s’apprêtent à retourner sur les bancs d’école. Selon l’organisme, « au moins un enfant sur deux au Québec affirme ressentir la faim dès son arrivée à l’école presque tous les jours ».

Face à cette urgence, le Club lance une campagne de levée de fonds et invite la population québécoise à se joindre au mouvement pour nourrir les enfants.

Dans les Laurentides, « il y a 47 écoles qui ont un programme des petits-déjeuners, puis dans ces 47 écoles-là, on dessert plus de 5800 enfants tous les matins, indique Catherine D’Amours, conseillère principale en nutrition au Club. Ce qu’on observe à l’échelle de la province du Québec dans toutes nos écoles, c’est que dans les programmes existants, on observe qu’il y a 20 % de plus d’élèves qui mangent cette année. C’est une demande qui est en croissance. » Elle explique qu’il y a 6 programmes déployés à Sainte-Agathe-des-Monts, qui nourrissent plus de 800 élèves, et 3 programmes à Mont-Laurier, qui fournissent des déjeuners pour plus de 400 élèves.

La pression augmente

Les ménages vivent depuis les dernières années une pression financière. Pandémie, inflation et maintenant guerre des tarifs douaniers, observe Mme D’Amours. « On comprend bien que le fait de servir un petit-déjeuner tous les matins d’école aux enfants, ça soit un soulagement pour les familles. »

Pour la rentrée scolaire, Catherine d’Amours lance un appel à tous, « parce qu’on croit que nourrir les enfants, c’est l’affaire de tous. L’idée derrière ça, c’est vraiment de continuer à donner une chance égale de réussite à tous les enfants à travers le pays. On croit vraiment que ça passe par un petit-déjeuner nutritif le matin. »

La réussite scolaire

Elle souligne également l’importance du premier repas de la journée pour la réussite scolaire : « Les écoles nous le disent : dès qu’on démarre un programme de petits-déjeuners, on sent justement que les enfants sont apaisés, plus disposés pour recevoir toute l’information et participer aux activités. On sait que dans une journée d’école, le matin est bien chargé. »

Pour éviter toute stigmatisation, elle explique : « on veut qu’il soit universel. Il n’y a pas de sélection des élèves. On veut que tous les élèves puissent avoir accès. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles un enfant peut avoir faim le matin », qu’il s’agisse de difficultés financières, d’une routine familiale chargée ou d’un départ très tôt pour l’école.

Enfin, elle rappelle la définition d’un déjeuner nutritif selon le Club : « en incluant un aliment de chacune des trois catégories du guide alimentaire canadien. Donc des fruits ou des légumes, des grains entiers et c’est très important aussi d’inclure une source de protéines qui va aider évidemment à la croissance, mais aussi à ce que le petit-déjeuner soit soutenant. »

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Sur la photo : Laure Voilquin, directrice du développement et des partenariats chez Centraide Hautes-Laurentides, et Jacob Bélisle, coordonnateur aux événements et projets spéciaux chez Moisson Laurentides.
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