Chasse à l’orignal : des records dans les Hautes-Laurentides en 2024

  • Publié le 26 août 2025 (Mis à jour le 26 août 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Des récoltes record marquent la saison 2024 de la chasse à l’orignal au Québec, notamment dans les Hautes-Laurentides (Photo gracieuseté)
Des récoltes record marquent la saison 2024 de la chasse à l’orignal au Québec, notamment dans les Hautes-Laurentides (Photo gracieuseté)

Avec plus de 20 000 orignaux récoltés en 2024, la saison de chasse au Québec signe une excellente année, marquée par un record historique de prises de mâles adultes. Les zones de chasse situées des Hautes-Laurentides affichent des résultats tout aussi historiques.

 

La chasse de l’orignal est toujours aussi populaire au Québec et tout particulièrement dans les Hautes-Laurentides où les chiffres de la saison précédente annoncent une saison 2025 prisée. En effet, en 2024, 20 431 orignaux ont été récoltés à travers l’ensemble du Québec, dont 15 700 mâles adultes, 2 578 femelles adultes et 2 153 veaux.

Ce total représente une hausse de 11 % par rapport à l’année restrictive 2022 et de 6 % par rapport à la moyenne des années restrictives 2020 et 2022. Le nombre de mâles adultes prélevés constitue même un record avec une progression de 15 % par rapport à 2022.
Malgré la vente de 167 618 permis dans toute la province, le plus bas niveau depuis 2008 pour des modalités comparables, le succès de chasse global s’élève à 12,2 % par permis, un chiffre supérieur aux moyennes précédentes. Le succès de chasse au mâle adulte atteint même 9,4 %, le meilleur jamais enregistré depuis le début des suivis.

 

Une gestion adaptée pour préserver la ressource

Il faut savoir aussi que l’orignal (Alces americanus) est l’espèce de gibier la plus chassée au Québec. Comme l’indique l’analyse du système de suivi de l’orignal au Québec publiée en 2024 par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, cette popularité résulte d’un travail de gestion amorcé au début du XXe siècle, alors que l’espèce était menacée par la surexploitation. L’interdiction de récolter femelles et veaux, la mise en place d’un enregistrement obligatoire dès 1958 et l’élaboration de plans de gestion depuis 1994 ont permis à la population de se stabiliser dans des habitats favorables, constitués de forêts jeunes en régénération. La réglementation, ajustée par zones de chasse, permet aujourd’hui de concilier exploitation et conservation.

Zoom sur les Hautes-Laurentides

Concernant la chasse à l’orignal, le territoire des Hautes-Laurentides couvre principalement les zones de chasse 10, 11, 12 et 15, chacune avec ses particularités géographiques.

En 2024, ces zones ont affiché des récoltes notables : 283 orignaux dans la zone 10, 83 dans la zone 11, 180 dans la zone 12 et 280 dans la zone 15. Ces chiffres, enregistrées le 9 décembre 2024 au système Grande faune, incluent les prises dans les réserves fauniques et ZEC locales, telles que Papineau-Labelle, Petawaga, Maison-de-Pierre, Lesueur, Mitchinamecus, Normandie et Mazana.

Les résultats 2024 représentent un fort taux de récolte de mâles adultes dans ces zones, proche des tendances provinciales.

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