Le Concours de L’Étranger : donner la parole aux jeunes pour mieux penser l’avenir

  • Publié le 14 juin 2025 (Mis à jour le 17 juin 2025)
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Photo gracieuseté - Marili Clark
Photo gracieuseté – Marili Clark

La Fondation Frédéric-Bérard a tenu cette année la deuxième édition de son Concours de l’Étranger, un projet qui vise à stimuler la réflexion des jeunes sur des enjeux de société.

Le concours était ouvert aux élèves du secondaire et aux étudiants de niveau collégial des régions de Mont-Laurier et Gatineau. Pour l’édition 2025, les participants étaient invités à répondre à la question suivante : « Comment lutter contre la désinformation ? »

Les participants, âgés de 12 et plus, pouvaient soumettre une œuvre dans l’un des deux volets proposés : le volet littéraire, ou le volet création. Selon Frédéric Bérard, qui est à l’origine du concours de sa fondation, 95 textes ont été remis cette année. « Ce sont des textes fouillés, certains faisaient plus de 1000 mots. On voit que les jeunes sont préoccupés par la question de l’information juste. Ils sont imaginatifs, ils veulent que ça fonctionne. Et surtout, ils font clairement le lien entre information et démocratie », affirme Frédéric Bérard, visiblement ému par l’engagement de la relève.

Dans chaque catégorie, des bourses de 1000 $ sont remises aux gagnants selon leur niveau scolaire, du secondaire 1 jusqu’au cégep. De plus, 3 bourses sont remises par palier. Dix prix de participation de 100 $ en librairie sont aussi offerts.

Un projet en croissance

Après une première édition en 2024 en phase de test à Mont-Laurier et portant sur la lutte contre les changements climatiques, la deuxième édition a élargi son territoire à la région de Gatineau. Devant le succès de cette édition, la Fondation prévoit une expansion ambitieuse pour 2026. « On veut ouvrir le concours à l’échelle du Québec et inclure, pour la première fois, les étudiants universitaires. », note Frédéric Bérard.

Une nouvelle réalité générationnelle

À 48 ans, Frédéric Bérard observe avec lucidité la différence entre sa génération et celle des participants. « À voir ce qui se passe en ce moment, on ne peut pas dire que ma génération a fait des miracles. C’est peut-être une bonne idée de s’influencer des idées de la jeunesse. Surtout que ce sera cette génération qui aura à subir le futur. Aussi bien les engager et les impliquer tout de suite et faire une alliance avec eux pour le bien commun. » Il fait notamment référence au slogan de la fondation : « Venez écrire le futur avec nous »

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