La police municipale de Mont-Laurier

Publié le 16 mai 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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Par Yohan Desmarais, directeur/historien à la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides
La structure de la police municipale de Mont-Laurier semble rester la même pendant une trentaine d’années. C’est à la fin des années 1940 que beaucoup de changements se produisent.

Le monde occidental, Québec y compris, sort alors de la Seconde Guerre mondiale et entre dans une période qu’on nomme en histoire contemporaine les Trente Glorieuses. Ces trois décennies de prospérités voient le monde occidental se moderniser à bien des niveaux, notamment au niveau des services policiers.

On cherche à engager au sein des services de police des gens plus compétents, qui ont des expériences pertinentes aux réalités policières. C’est ce qui pousse la ville de Mont-Laurier à engager en 1948 un nouveau chef de police, M. Bruno Aubry. Vétéran de la guerre Première Guerre mondiale (1914-1918), M. Aubry avait une aise certaine avec les situations tendues et dangereuses et avait fait preuve d’un grand leadership alors qu’il était membre dirigeant de la Légion royale canadienne . Une candidature de choix pour un service de police municipale se voulant plus moderne et professionnel.

Parallèlement au développement des polices municipales dans les villes québécoises, le gouvernement du Québec travaillait également à développer et à moderniser sa propre police provinciale. Une instance de la police provinciale ouvre ses portes à Mont-Laurier après la Seconde Guerre mondiale. Déjà en 1948, un agent de la police provinciale, un certain J-A Lesage, a son bureau au palais de justice de Mont-Laurier. Il sera remplacé en 1951 par l’agent Marc Tremblay qui sera à son tour remplacé par le caporal Conrad Bourgeois en 1957. Le caporal Bourgeois sera en poste jusqu’en 1962, moment où il sera remplacé par le caporal Robert Turpin .

Ceux qui portent attention auront donc remarqué qu’il y avait deux services de police à Mont-Laurier suivant la Deuxième Guerre mondiale. Une police municipale, alors dirigée par le chef Bruno Aubry et une police provinciale où les dirigeants se sont succédé rapidement. Ce dédoublement des services policiers durera jusqu’à la fusion des deux corps de police en 1997.

Les deux corps de police avaient toutefois des rôles quelques peux différents. Simplement, la juridiction de la police municipale se limitait aux limites de la ville de Mont-Laurier alors que la police provinciale avait autorité sur tout le district de Labelle .

Photo gracieuseté – Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

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Anthony, provenant de Mont-Laurier.
Photo gracieuseté

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